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Fabrice Pouliquen
Des chantiers plus vastes, des propriétaires à mettre d’accord, la contrainte des cœurs de ville… en copropriété, les projets de rénovation énergétique apparaissent tout de suite plus compliqués.
En France, 9,7 millions de logements sont en copropriété, soit 28 % du parc total. Dans le lot, 15 % sont classés comme passoires thermiques. Autant dire que l’habitat collectif est un gros morceau de la rénovation énergétique. Or, tout y est souvent plus compliqué qu’en maison individuelle. Ne serait-ce parce qu’il y a autant de décideurs que de copropriétaires… aux intérêts divergents. « L’interdiction de location des logements les plus énergivores [tous les G, dès 2025] a créé un fossé entre propriétaires bailleurs et occupants, les premiers étant dans l’urgence d’agir », souligne Laure-Reine Gapp, directrice de Bail Rénov’, association accompagnant les bailleurs dans la rénovation.
Certes, il est possible de se lancer seul dans des travaux qui amélioreront le bilan énergétique de votre appartement. « Mais on est vite limité, nuance Laure-Reine Gapp. Par exemple, si votre immeuble est en chauffage collectif et dispose d’un système vétuste, voire très carboné (chaudière au fioul), vous changerez difficilement de classe au DPE, quels que soient les travaux entrepris chez vous. »
Mieux vaut donc agir à l’échelle de son immeuble. Pour les copropriétés, l’Agence nationale de l’habitat
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Fabrice Pouliquen
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