Laurence Delain-David
Racheter ses années d'études, un bon placement ?
Racheter ses années d'études: une possibilité nouvellement offerte aux 55-60 ans par la Loi Fillon (mais normalement ouverte à tous dès l'an prochain) pour partir plus tôt à la retraite ou/et améliorer sa pension. C'est cher. Sauf si l'on considère qu'il s'agit d'un placement sur l'avenir.
On a beaucoup parlé ces derniers temps du Perp (plan d'épargne retraite populaire) et du Perco (plan d'épargne retraite collectif), les nouveaux outils d'épargne retraite individuelle institués par la loi Fillon du 21 août 2003, afin de compenser, partiellement, la baisse inéluctable des pensions dans les prochaines années. Restée dans l'ombre, une autre mesure aurait pourtant mérité davantage de publicité: celle relative aux rachats d'an-nées d'études.
En permettant aux assurés, dans certaines limites, d'effectuer des versements complémentaires pour leur retraite future (d'où le terme de «rachat») au titre «des périodes d'études ayant permis l'obtention d'un diplôme ou des années d'affiliation pour lesquelles a été retenu un nombre de trimestres inférieur à quatre», le législateur a ouvert une brèche dont l'exploitation peut se révéler dans certains cas très fructueuse. «En rachetant pour un peu plus de 40 500 euros l'équivalent de douze trimestres de cotisations au titre de trois années d'études, un cadre supérieur de cinquante-cinq ans, soucieux de prendre sa retraite à soixante ans, pourra obtenir, avec ce
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