
Élisa Oudin
Des bons plans, mais toujours beaucoup de pièges ! Malgré la nouvelle loi sur le crédit à la consommation, le rachat de crédit reste un parcours semé d’embûches. Itinéraire fléché pour éviter les mauvaises surprises.
Plus la situation financière est délicate et plus il y a de risques de se retrouver enfermé dans des crédits chers et risqués. Face aux nombreuses dérives constatées sur le marché du rachat de crédit, la loi Lagarde, entrée en vigueur le 1er septembre 2010, a tenté de disposer certains garde-fous. Avant cette loi, le rachat de crédit se situait dans une espèce de no-man’s land juridique, relevant parfois des règles du crédit à la consommation, parfois de celles du crédit immobilier... souvent selon la bonne volonté des banques, d’ailleurs ! Un choix qui n’était pas anodin : les taux d’intérêts des prêts immobiliers sont nettement inférieurs à ceux des prêts à la consommation.
Le texte tente également de mettre un peu d’ordre au sein de la multitude de professionnels qui s’auto-déclarent « courtiers en rachat de crédit ». Pour prétendre exercer cette fonction, ils doivent désormais se prévaloir du statut d’intermédiaire en opération de banque (IOB). Son obtention est subordonnée à un minimum de formation ou d’expérience professionnelle. Mais, pour l’instant, cela n’a pas suffi à supprimer toutes les pratiques préjudiciables (notamment celle des rétro-commissions, voir encadré
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Élisa Oudin
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