Élisa Oudin
Promoteurs/syndicsPetite cuisine et dépendance
Vous êtes copropriétaire dans une résidence flambant neuve ? Pour ne pas découvrir plus tard des malfaçons ou des contrats d'entretien mal négociés, assurez-vous que vous n'êtes pas tombé dans le piège du « syndic de promotion », c'est-à-dire du gestionnaire de biens à la botte du promoteur. Si c'est le cas, essayez de vous en défaire !
« Après examen des ouvrages, Monsieur H., représentant le syndic Cap Gestion, prononce la réception des travaux sans réserve. » La petite phrase va coûter cher aux futurs propriétaires d'un ensemble d'immeubles et de pavillons, Les Balcons de Muret, situé à une quinzaine de kilomètres de Toulouse. La formule figure en fin du procès-verbal de réception des travaux de juin 2000. Le PV est cosigné par le promoteur et le syndic pour tout ce qui concerne les parties communes et les extérieurs. Ce document est censé lister les désordres éventuels, les travaux à entreprendre et les délais pour les effectuer. Mais, ce que ne savent pas les futurs acquéreurs, c'est que le syndic, mis en place par le promoteur IFB (1), a totalement « oublié » de dénoncer d'importantes malfaçons... C'est notamment le cas de l'isolation des combles (10 cm au maximum au lieu des 20-25 cm nécessaires) ou du mur antibruit dressé pour isoler la résidence de la voie de chemin de fer toute proche. Construit avec les gravats du chantier, le mur n'est absolument pas aux normes et
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