Cécile Lelasseux
Rédactrice technique
Les allégations se multiplient sur les emballages des aliments. Or, si un règlement européen censé éviter les tromperies a été voté en 2006, les lacunes de la législation sont nombreuses. Et les promesses de bénéfices nutritionnels pullulent sur les produits malsains.
Les consommateurs veulent des aliments sains, les industriels répondent à leurs attentes… du moins en apparence. « Riche en fibres », « faible en calories », « source de magnésium » « teneur réduite en sel »… en 20 ans, le nombre de produits transformés qui arrivent sur le marché français porteurs de ce type d’allégations a été multiplié par 6. Et ils sont aujourd’hui près de 20 %, en Europe, à revendiquer au moins une promesse de ce genre.
Une bonne nouvelle pour la santé publique, pourrait-on croire. En effet, un grand nombre de produits vantant les mérites de leur composition nutritionnelle devrait signifier, en toute logique, pléthore de produits sains… Sauf qu’à y regarder de plus près, rien n’est moins sûr. « On fait passer pour de la santé publique ce qui est, en réalité, du marketing », résume Irène Margaritis, cheffe de l’unité d’évaluation des risques nutritionnels à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Il est vrai que ces promesses de bénéfices nutritionnels sont loin d’être toujours tenues. Pire, elles figurent souvent sur des produits très déséquilibrés. Au
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Cécile Lelasseux
Rédactrice technique
Elsa Abdoun
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