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Fabienne Maleysson
Quelques centimes versés à une association via l’achat d’un produit, la formule est de plus en plus souvent proposée. Mais à qui profitent nos petits gestes ?
Envie de participer à la lutte contre le cancer du sein ? Achetez un blender Kitchenaid. La faim dans le monde vous révolte ? Optez pour un classeur Viquel. L’idée de soutenir la Croix-Rouge vous inspire ? Prenez une trousse de secours Hansaplast. Si ces conseils vous paraissent abscons, c’est que vous n’avez pas été dans un hypermarché depuis un moment. La mode des « produits partage » y prospère : on ne compte plus les emballages qui promettent qu’une petite part du montant de votre achat sera reversée à telle association humanitaire.
Cette année, vous avez pu aider à la lutte contre le paludisme avec Baygon, rompre l’isolement des enfants malades avec Petit Casino, soutenir les écoliers haïtiens avec Auchan, combattre la faim dans le monde avec Brita, contribuer à la scolarisation des fillettes en achetant une bougie Marie-Claire et on en passe… Un tel engouement s’explique aisément. Chaque partie trouve son compte dans cette démarche. Pour l’association, c’est bien sûr un moyen de récolter des fonds autrement que par les dons traditionnels. Cela dit, d’après Yaële Aferiat, directrice de l’Association française des fundraisers (1), « le volume de ressources apportées reste, sauf exception, mineur. La visibilité est l’élément majeur de
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Fabienne Maleysson
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