Alain Farshian
Produits nomadesQue fait la police... d’assurance ?
Les vendeurs de téléphones mobiles et autres appareils portables ne manquent jamais de vanter l’intérêt de souscrire, pour quelques euros de plus par mois, un contrat d’assurance en cas de casse, perte ou vol. Mais lorsque le pépin survient, ce n’est pourtant pas si simple !
Acheter en état d’hypnose prépare un réveil douloureux !
Il est bien rare que le vendeur d’un de ces produits dits « nomades » (Smartphones, tablettes, lecteurs Mp3, ordinateurs portables, consoles de jeux...) ressente la nécessité de vous montrer le texte précis du contrat d’assurance qu’il vous incite pourtant fortement à souscrire ! Il vous remettra simplement le bulletin d’adhésion et la notice d’information pour signature immédiate à la caisse, juste au moment de payer. Le bulletin signé sera ensuite transmis par le magasin à l’assureur ou au courtier d’assurances qui le gère à sa demande. Vous ne découvrirez alors votre douleur que quelque temps plus tard, si vous rencontrez des mésaventures avec votre appareil.
En effet, plusieurs exclusions, clairement inscrites sur le contrat, le prive d’une grande partie de son efficacité. Le bris de l’appareil, par exemple, est le plus souvent exclu, sauf si vous prenez une extension spécifique. Il en va de même de la chute de votre mobile dans une baignoire ou un lavabo remplis d’eau, ou encore dans les toilettes : circonstance insolite mais fréquente !
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