Ivan Logvenoff
Produits exotiques et bioPeut-on s’y fier ?
La plupart des pays ne disposent pas encore de cahier des charges en matière d’agriculture biologique. Pour assurer son approvisionnement en produits exotiques, l’Union européenne compose avec différents mécanismes dont les exigences se durciront à partir du 1er janvier 2025. Pour l’heure, mieux vaut se renseigner sur les origines des produits bio ne provenant pas d’Europe.
Riz de Thaïlande, thé du Vietnam, café du Mexique, tablette de chocolat fabriquée à partir de cacao éthiopien… sur la plupart des produits bio exotiques s’affichent fièrement le logo bio français AB, ainsi que sa version européenne, l’Eurofeuille sur fond vert. Mais la certification de ces agriculteurs travaillant à l’autre bout du monde ne suit pas tout à fait la même procédure que celle des produits issus de France et d’Europe. À quel point peut-on faire confiance à ces logos ?
Au cours des 20 dernières années, et dans le sillage du premier règlement bio de 1991, « nous avons assisté à une multiplication des réglementations dans les pays tiers », rappelle Michel Reynaud, vice-président d’Ecocert, l’une des plus grandes entreprises de certification. C’est le cas des États-Unis, de la Chine, de l’Australie et de l’Inde. Mais selon le décompte d’associations spécialisées, seuls 75 pays, soit un tiers environ des États recensés, disposent aujourd’hui d’une politique et
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