Cécile Lelasseux
Rédactrice technique
Erreurs et fraudes sont encore monnaie courante en poissonnerie. D’après notre test sur 6 espèces, les informations sur les étiquettes restent largement erronées et la pratique de l’ajout d’eau (trempage) perdure.
Comment distinguer deux poissons à chair blanche, présentés sous forme de filets sur l’étal de votre poissonnier ? Toutes ces espèces à écailles grises et œil rond, quelles sont-elles ? Ont-elles été pêchées de façon durable ? Les étiquettes plantées dans la glace pilée sont censées nous aider à nous repérer. Sauf qu’elles ne sont pas toujours fiables… Ainsi, au niveau mondial, 36 % des produits de la mer sont mal étiquetés, voire sujets à fraude, rappelait le quotidien britannique The Guardian, en mars 2021.
En Europe, les poissons sont la denrée alimentaire qui subit le plus d’arnaques derrière les huiles, selon la Commission européenne. La France, qui importe trois quarts de ses besoins, n’est pas épargnée. Des progrès ont certes été accomplis ces dernières années, mais les anomalies persistent. Enquête après enquête, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) relève nombre d’omissions, d’erreurs et de tromperies, qui concernaient encore plus de la moitié des entreprises et des commerces contrôlés en 2018. Si les fraudes à l’espèce sont marginales, celles à l’ajout d’eau (trempage) ou d’additifs non signalés, voire interdits, perdurent, tandis que
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