Yves Martin
Produits auto dangereuxTrop de sorties de route
L’automobile est l’un des secteurs les plus touchés par les rappels. Des dysfonctionnements plus ou moins graves se multiplient sur les voitures malgré des normes de qualité et de sécurité drastiques.
Fuite de carburant, infiltration d’eau dans le boîtier de commande des vitres électriques pouvant provoquer un incendie, décalage de la batterie haute tension, dysfonctionnement de la gestion automatique des feux risquant d’éblouir les autres conducteurs… Régulièrement, les constructeurs rappellent des séries entières de véhicules. Rien qu’en 2021, on a recensé 431 retours. Pourtant, avant d’être livré en concession, chaque nouveau modèle nécessite environ quatre ans de conception et de mise au point : études d’ingénierie, simulations sur ordinateur, tests en conditions réelles, séances de « torture » pour contrôler la résistance de certaines pièces ou systèmes, etc. Malgré cela, la plupart des voitures, voire toutes, retournent en usine au moins une fois au cours de leur carrière, notamment en début de commercialisation. Ainsi, chaque année, cette procédure est enclenchée plusieurs centaines de fois.
Une perte de maîtrise de la chaîne de production
Pourquoi tant de rappels ? D’abord, si les progrès techniques ont permis de réduire drastiquement les soucis de fiabilité, le risque zéro n’existe pas. Entre la fabrication en nombre limité d’unités, quasiment à la main, et celle à plusieurs millions d’exemplaires, il y a un monde. Idem
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