Fabienne Maleysson
Prix littérairesUne profusion sans rime ni raison
Chaque année entre novembre et décembre sont décernés les « grands » prix littéraires, du Goncourt au Renaudot en passant par le Goncourt des lycéens, le Femina, le Médicis ou encore l’Interallié. L’obtention d’un tel prix a en général un impact non négligeable sur les ventes. Mais il existe aussi des centaines d’autres distinctions littéraires en France. Prix de professionnels (libraires, bibliothécaires) et prix de lecteurs, prix désintéressés créés par des passionnés de littérature ou prix à visée publicitaire pour augmenter la visibilité d’une entreprise, tous permettent au lauréat d’entourer son ouvrage d’un bandeau supposé le faire remarquer au sein de la pléthore de romans, essais et autres bandes dessinées publiés chaque année. Mais la profusion de prix d’un intérêt discutable et les astuces marketing pas toujours honnêtes utilisées par les éditeurs désorientent davantage le lecteur qu’elles ne l’aident à choisir.
La saison des prix littéraires bat son plein. Entre le 25 octobre et le 15 novembre, seront successivement attribués les prix de l’Académie française, Femina, Médicis, Goncourt, Renaudot, de Flore, Décembre, Interallié, Wepler et,
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