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Élisabeth Chesnais
Sanctionnés par le Conseil de la concurrence pour entente sur le prix des jouets de Noël, les distributeurs et les fabricants ont-ils modifié leurs pratiques ? Que Choisir a comparé les catalogues et arpenté les rayons.
En décembre 2006, Que Choisir se penchait sur le prix des jouets. Résultat, la concurrence n’existait pas. Du magasin de centre-ville à la chaîne d’hypermarchés, en passant par les grandes surfaces spécialisées, toutes les enseignes vendaient au même prix. « Parfum d’entente », dénoncions-nous alors. Un an plus tard, le Conseil de la concurrence confirmait nos soupçons en condamnant des distributeurs et des fabricants à de lourdes amendes. Et si certains échappaient aux sanctions faute de preuves, l’Autorité de la concurrence n’était pas dupe, l’entente sur les prix était une pratique générale à l’industrie du jouet. Alors, ces condamnations ont-elles fait évoluer les professionnels ? Après examen des catalogues de Noël 2012 et relevés de prix en magasin, le constat est mitigé. Et si les distributeurs ont une lourde responsabilité dans le peu de concurrence, les marques la partagent amplement. Même si ce n’est plus la règle absolue, le nombre de jouets vendus à prix unique reste bien trop élevé pour être honnête.
Dans les catalogues de jouets de la grande distribution, le prix unique demeure la règle. Inutile de courir d’Auchan chez Carrefour, Casino, Cora, Hyper U ou
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Élisabeth Chesnais
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