Hélène Martin
Prix de l’immobilierRégions : terres de contraste
Lorsque le marché francilien s'enflamme, les régions lui emboîtent le pas, de façon toutefois disparate : dans les grandes agglomérations, les prix atteignent des sommets, même si la hausse commence à s'essouffler.
Il n’empêche que pratiquement partout, l’inadéquation des prix par rapport aux revenus des acheteurs potentiels bloque le marché dans un face à face entre acquéreurs, décidés à acheter moins cher et vendeurs, qui refusent d’abdiquer l’espoir d’une plus-value.
Au Nord/Nord-Est, à l’instar des autres territoires, Pas-de-Calais, Picardie et Champagne-Ardenne, affichent une situation contrastée, avec des villes qui tirent leur épingle du jeu et d’autres qui voient chuter le volume de leurs transactions, victimes du marasme économique et de la moindre solvabilité des acquéreurs. Avantagée par sa proximité avec la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne et la présence du TGV, Lille se négocie cher, de 2 180 à 4 070 €/m2 (ancien), 4 300 € (quartier Vauban et vieille ville). Patrie de la dentelle, une maison à Calais vaut 135 000 € ; le prix du m2 d’un appartement se situe entre 1 490 et 1 950 € (ancien) ; 3 210 € (neuf). Devenir propriétaire à Maubeuge coûte de 990 à 1 400 €/m2 (ancien), 3 430 €/m2 (neuf) ; 150 000 € en moyenne pour une maison. Dans le Bas-Rhin, Haguenau n’a rien à envier à sa voisine, Strasbourg (voir tableau). Une maison s’y acquiert entre 172 000 et 254 000 €/m2 et un appartement vaut de 1 490 à
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