Micaëlla Moran
PréventionRemue-méninges
De petits troubles passagers à la maladie d'Alzheimer, on peut et doit continuer à faire travailler ses neurones. À titre préventif ou thérapeutique.
Vous avez la mémoire qui flanche? Pas de panique, ça arrive à tout le monde. Oublier le nom des gens, faire un lapsus ou ne plus se souvenir de ce qu'on l'on venait chercher dans une pièce, c'est normal. La fatigue, un peu de déprime, voire la prise de somnifères peuvent vous jouer un de ces vilains tours. Et puis tout rentre dans l'ordre, souvent par association d'idées. «La mémoire est une chose complexe et mémoriser est un travail. En cas de fatigue ou de stress, on ne mobilise pas les mécanismes nécessaires à cette activité, c'est-à-dire l'attention et la concentration, d'où ce trou de mémoire que tout le monde connaît», explique Marie-Amélie Bonnier-Sekfali. Cette psychologue anime avec sa collègue Florence Lebon, orthophoniste, des ateliers mémoire à l'hôpital Bretonneau, à Paris. Elles interviennent aussi dans un atelier pratique sur les clés pour pallier la perte de mémoire(1). Autour de la table, ce jour-là, des aides à domicile, des bénévoles et des retraités venus s'informer, car tous sont en contact avec des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. Suivent des explications sur le fonctionnement de la mémoire et des mémoires (auditive, olfactive...) ainsi que sur le vieillissement normal de nos organes. Avec l'âge en effet, tout comme la vue baisse ou l'audition
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