Élisa Oudin
Prêts immobiliersEmbrouille sur les taux variables
Les prêts immobiliers à taux variable sont aujourd'hui sur la sellette. Crise des "subprimes" (crédits immobiliers à risques) aux États-Unis et multiplication en France des plaintes contre la commercialisation de prêts prétendus capés alors qu'ils ne l'étaient pas, posent plus que jamais la question des risques de ces produits.
Avec un prêt à taux fixe, pas de surprise : le taux d'intérêt, la durée de remboursement, le montant des échéances et le coût total du crédit sont connus dès l'offre de prêt et ne bougeront plus dès lors que vous l'aurez acceptée. En revanche, « avec un prêt à taux révisable, le taux varie en fonction d'un indice de référence. Par définition, on ne connaît donc pas le coût global. Plus on souscrit dans la durée, plus l'aléa est important », résume Patrice Ponmaret, conseiller en gestion de patrimoine et président de la Chambre des indépendants du Patrimoine.
L'intérêt des taux variables : à revoir !
Un taux de départ inférieur à celui d'un prêt à taux fixe et la possibilité de profiter des éventuelles baisses des taux sont les deux avantages traditionnellement avancés par les banquiers pour vous inciter à souscrire un emprunt à taux variable. Ces deux arguments ne pèsent plus lourds aujourd'hui... C'est pourquoi les experts financiers les déconseillent désormais dans la majorité des cas. L'écart entre l'indice de référence du taux révisable et celui
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