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Benjamin Douriez
Les allégations environnementales foisonnent dans les enseignes de mode. Mais entre les promesses exagérées et les informations manquantes ou erronées, un grand ménage s’impose. La preuve par l’étiquette.
En pénétrant dans cette boutique H&M, on ne peut pas les rater. Des étiquettes de couleur verte pendent à de nombreux vêtements : « 52 % de polyester recyclé » pour cette tunique femme, « 70 % de polyester recyclé » pour cette veste en simili-cuir… Dans la boutique voisine, celle de l’autre géant de la mode à bas prix Primark, ce n’est guère différent : dès l’entrée, un tee-shirt à 3 € vante son coton « durable et recyclé ».
L’industrie de la mode se serait-elle convertie à l’écologie ? En tout cas, elle cherche à nous en convaincre. Dans la quinzaine d’enseignes visitées par Que Choisir en Île-de-France, les promesses environnementales sont légion y compris, donc, chez des acteurs emblématiques de la fast-fashion (1). Si certaines allégations peuvent refléter de louables efforts, les dérives sont nombreuses.
« La désinformation et le greenwashing constituent un défi de taille pour le secteur de la mode, souligne le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), dans un guide sur la communication durable publié en juin 2023. Alors que la durabilité est devenue un argument de vente, toutes sortes d’affirmations vagues et exagérées sont apparues. » L’organisation y rappelle que la
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