Sophie Bouhier de l'Écluse
Prêt-à-porterL’info conso se rhabille
La loi Agec impose à la filière textile, linge de maison et chaussures de donner aux clients les caractéristiques environnementales de ses produits. Un texte qui entre en vigueur petit à petit.
On connaît la loi antigaspillage de février 2020, précurseure en Europe en matière d’interdiction de destruction des invendus. Ce texte comprend de nombreuses obligations relatives à l’information sur la traçabilité et sur le caractère environnemental des articles de plusieurs filières, notamment celle des textiles d’habillement, linge de maison et chaussures (TLC).
Ainsi producteurs, importateurs, distributeurs et autres metteurs sur le marché sont tenus, depuis un décret d’application d’avril 2022, de mettre à disposition des consommateurs une fiche pour chaque produit, détaillant quatre points :
- l’incorporation de matière recyclée et sa proportion minimale ;
- le risque de libérer des microplastiques lors du lavage ;
- la présence de substances dangereuses si leur teneur excède 0,1 % ;
- le pays où s’effectuent principalement les étapes de fabrication (tissage ou tricotage, teinture, impression et confection).
« Si l’habit contient plus de 50 % de fibres synthétiques, ou de matières recyclées créées à partir de fibres synthétiques, l’indication de marquage du risque de relargage de microfibres de plastique au lavage est obligatoire », précise Adeline Dargent, déléguée générale du Syndicat de Paris de la mode féminine. Toutefois, à ses yeux, la loi présente une
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