Fabienne Maleysson
Prêt-à-porterÉcoblanchiment ou démarche sincère ?
Nombre de marques clament être écoresponsables en gardant le silence sur les points qui fâchent. Face à elles, de nouvelles venues appliquent des méthodes innovantes.
Pas de doute, ces derniers temps, le vert est à la mode ! En magasins ou sur les sites internet, on croule sous les allégations environnementales. Il y a les enseignes qui ont créé leur propre gamme présentée comme durable, à l’image de Zara (Join Life), H&M (Conscious Choice), Jules (In progress) ou encore Carrefour (Tex responsable). Il y a celles qui se fendent de beaux discours figurant, entre autres, sur des panneaux installés dans les boutiques, telles que Caroll ou Uniqlo. Ou encore celles qui affichent une note d’impact environnemental à la pertinence douteuse, à l’instar de Decathlon ou Camaïeu (qui a fermé en octobre dernier). Impossible d’y échapper !
L’ambiguïté habille les marques
Toute cette communication entretient habilement l’ambiguïté dans l’esprit des consommateurs. Les marques parlent de matières « plus responsables », sans définir ce que le terme recouvre. Et sans jamais donner un point de repère, en rappelant que l’industrie de l’habillement compte parmi les plus polluantes du monde. Car fabriquer des vêtements consomme beaucoup d’eau, de produits chimiques et de pesticides tout en émettant une grande quantité de gaz à effet de serre. Autre omission : le pourcentage de fibres requis pour arborer une étiquette verte. Non mentionné, il ne s’élève, par exemple,
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