Micaëlla Moran
PollutionLe p'tit air du métropolitain
Dehors, c'est pollué et chez soi ce n'est pas mieux. Alors, tous aux abris dans le métro ? Sous terre non plus, ce n'est pas terrible...
Pic de pollution, alerte à l'ozone... l'air extérieur a longtemps monopolisé l'attention du public et des pouvoirs publics. Le Haut comité de la santé publique (HCSP) est donc bien inspiré quand il plaide pour une politique cohérente en matière de maîtrise des risques, prenant notamment en compte toutes les pollutions(1). «Où que nous nous trouvions, nous sommes obligés de respirer l'air du milieu dans lequel nous vivons», résume son rapporteur, Denis Zmirou. Et, dans ses recommandations, le HCSP insiste sur le droit à l'information de chacun sur la qualité de l'air qu'il respire.Le préfet d'Île-de-France a donné l'exemple. Dans le cadre de la mise en oeuvre du plan régional pour la qualité de l'air, il s'est intéressé aux enceintes ferroviaires. Il a donc interrogé la RATP et la SNCF sur les analyses réalisées et en a publié les résultats(2). On apprend ainsi que le niveau de particules (ou poussières) est plus élevé dans certaines stations qu'à l'extérieur, celles-ci provenant essentiellement du système de freinage et de guidage du matériel. Un problème qui affecte d'autres métros à l'étranger (voir encadré p. 33).Ces poussières présentent-elles un risque particulier ? Pour le savoir, les exploitants ferroviaires ont saisi le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF). Dans deux avis rendus au printemps
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