ENQUÊTE

Pollution intérieureDes poussières toxiques

Si la pollution de l’air intérieur fait partie des sujets prioritaires à Que Choisir, l’analyse des poussières des logements est une première. Très instructifs, les résultats témoignent, eux aussi, de la présence de contaminants dans nos habitats.

Depuis des années Que Choisir traque la pollution de l’air intérieur. Suite à un premier état des lieux préoccupant dressé sur près de 900 logements il y a dix ans, la mesure des émissions de polluants fait partie de nos tests de produits et de matériaux. Désodorisants et parfums d’intérieur, produits d’entretien ménagers, peintures, vitrificateurs, revêtements de sols en PVC et parquets, tapis, moquettes et colles, commodes pour enfants, la liste est déjà longue. Mais jamais encore nous n’avions évalué la pollution intérieure à partir de la composition des poussières. Or, si ces mesures ne peuvent en rien se substituer à des analyses de l’air ambiant, elles les complètent bien. Car ce ne sont pas les mêmes substances toxiques qu’on recherche : celles qu’on détecte dans l’air sont très volatiles, celles qui se déposent au sol le sont moins. L’ennui, c’est qu’on peut quand même les inhaler ou les ingérer.

Les tout-petits plus exposés

Les jeunes enfants constituent la population la plus vulnérable. Quand ils jouent par terre, ils aspirent la poussière à pleins poumons et quand ils portent ce qui leur tombe sous la main à la bouche, ils l’ingèrent. Si elle contient des

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Élisabeth Chesnais

Élisabeth Chesnais

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