Élisabeth Chesnais
Pollution de l'air intérieur chez les parlementairesUn bilan qui appelle à l'action
Pour convaincre députés et sénateurs de se mobiliser sur cette problématique de la qualité de l'air intérieur, l'UFC-Que Choisir leur a proposé des analyses à domicile. Au vu des résultats, des mesures fortes s'imposent.
Quel air respire-t-on chez nos parlementaires ? Alors qu'un projet de réglementation et d'étiquetage des produits est en cours, l'UFC-Que Choisir a voulu sensibiliser les députés et sénateurs à la pollution de l'air intérieur et à la nécessité d'adopter une législation très protectrice pour les consommateurs. Contact a été pris avec 150 d'entre eux et avec la secrétaire d'État à l'Écologie, Chantal Jouanno, en charge du dossier au gouvernement. L'objectif était de leur proposer une analyse de la qualité de l'air intérieur de leur lieu de vie. L'UFC-Que Choisir finançait l'opération, les kits de prélèvement étaient envoyés et les participants devaient les laisser posés environ sept jours dans leur intérieur avant de les retourner à notre laboratoire. En ciblant notamment des élus qui appartiennent à une commission environnement ou à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, l'UFC-Que Choisir s'attendait à une forte mobilisation. Une cinquantaine de députés et sénateurs ont répondu oui au principe de l'analyse et, au final, 36 résultats ont pu être exploités. Les participants étaient de droite et de gauche, la pollution de l'air intérieur semble donc mobiliser
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Mélanie Marchais
Rédactrice technique
Laëtitia Lemaire