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Micaëlla Moran
Les professionnels et les représentants des familles dénoncent les contradictions de la politique menée. À juste titre.
Y aurait-il du nouveau ? En inaugurant le salon Géront’Expo à Paris le 17 mai, Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, déclarait que le financement de la dépendance se ferait sur un socle massif de solidarité nationale et que l’assurance privée ne jouerait qu’un rôle complémentaire. Adieu, donc, l’obligation de s’assurer dès 50 ans (l’UFC-Que Choisir vient d’ailleurs de faire une analyse accablante des 8 principaux contrats (1)). La ministre s’est aussi prononcée contre le recours sur succession, qualifié d’injuste. Exit aussi la piste du gage sur patrimoine. Tout cela semble aller dans le bon sens. Reste que les professionnels de la gérontologie réunis le même jour ont fait part de leurs inquiétudes.
En établissement, ils fustigent la « convergence tarifaire » qui implique une baisse des dotations soins dans certaines structures au profit d’autres. Soit un nivellement par le bas. Et cela surprend quand on sait que les taux d’encadrement actuels ne permettent pas une prise en charge de qualité. Pour la ministre, la convergence est un objectif légitime. Toutefois, à l’énoncé des chiffres de la FHF (Fedération hospitalière de France), elle a semblé surprise et a proposé une réunion avec ses services pour en débattre. Un exemple ? Dans une maison de retraite au ratio d’encadrement
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