par Laurence Delain-David
Placements retraitePerp, résistez à l'assaut des banques
Depuis quelques mois les banquiers n'ont, semble-t-il, qu'une seule idée en tête: vendre le maximum de Perp. Le décret et l'arrêté d'application fixant les règles de fonctionnement de ce nouveau plan d'épargne retraite n'étaient pas même parus (ils ont été publiés les 22 et 23 avril dernier) qu'avec force battage publicitaire, les Perp étaient déjà prévendus par dizaines de milliers d'exemplaires. Aujourd'hui, si l'on se réfère aux chiffres diffusés par les principaux acteurs du marché (Caisse d'épargne, La Poste, BNP Paribas, Crédit agricole, Crédit Lyonnais), les souscriptions se compteraient par centaines de milliers, une tendance qui devrait se confirmer d'ici la fin de l'année, les banques ne manquant pas d'insister, en cette période propice à la défiscalisation, sur les avantages fiscaux liés à l'ouverture d'un Perp.
L'enjeu commercial est énorme: institué par l'article 108 de la loi Fillon du 21 août 2003, le Perp est un produit de retraite totalement nouveau qui, moyennant une déduction fiscale à l'entrée, ne sera récupérable par son souscripteur qu'au jour de sa retraite sous forme de rentes viagères fiscalisées. Il constitue de fait, pour les banques et les assureurs, un excellent moyen pour capter une clientèle des années durant. Selon une étude publiée par
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Laurence Delain-David
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