Viviane Cartairade
Placements atypiquesVigilance maximale
En quête de rendements hors pair, les épargnants explorent des pistes exotiques. L’immobilier à l’étranger séduit par des promesses de rentabilité alléchantes. Une voie de diversification à ne pas écarter d’emblée, contrairement aux diamants, terres rares et autres placements atypiques, qui confinent trop souvent à une arnaque.
Sur le continent Nord-Américain, d’alléchantes rentabilités annuelles, jusqu’à 7,5 % net de charges, sont affichées par des distributeurs de biens immobiliers auprès de la clientèle française. Une offre d’autant plus séduisante que le ticket d’entrée est modeste : à partir de 150 000 $ (environ 122 300 €), vous pouvez acquérir une maison familiale neuve ou récente dans une banlieue résidentielle d’une grande ville des États-Unis telle qu’Atlanta, Dallas ou Orlando.
« En raison du mode de taxation américain des revenus fonciers et de ses divers abattements, notamment celui lié à l’amortissement du bien, un Français percevant 10 000 $ (autour de 8 150 €) de loyers annuels en sera quitte pour 200 à 300 $ d’impôt », assure Victor Pagès, dirigeant de l’agence immobilière spécialisée Altitude international Realty. Pour de meilleurs espoirs de plus-value à long terme d'un bien immobilier, mieux vaut viser des emplacements plus centraux. « Montréal, au Québec, offre des opportunités à des prix – entre 3 000 € et 4 000 € le m2 –, inférieurs à ceux de
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