Élisa Oudin
Placements anticrisePensez à la pierre-papier
À condition d’avoir un horizon de placement suffisamment long, cette forme collective de placement immobilier constitue une solution de diversification rentable moins contraignante et plus facile d’accès que l’investissement locatif en direct.
En temps de crise, c’est bien connu, les épargnants plébiscitent l’investissement immobilier. Mais encore faut-il avoir les moyens d’acquérir une surface à louer. Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) constituent à cet égard une solution astucieuse.
En acquérant des parts de SCPI, le souscripteur devient, moyennant un ticket d’entrée de quelques milliers d’euros, propriétaire d’une fraction d’un capital immobilier locatif diversifié où la prise de risques est mutualisée et la gestion locative déléguée. En contrepartie de son investissement, il touche un revenu régulier, imposé au même titre que les autres revenus fonciers. « Depuis plus de dix ans, les SCPI génèrent un rendement moyen bien supérieur à celui des obligations d’état, les OAT 10 ans », souligne Arnaud Dewachter, délégué général de l’Aspim (Association française des sociétés de placement immobilier). En 2010, ce taux avait atteint (hors SCPI fiscales, voir plus loin) + 5,6 %. Il devrait encore dépasser les 5 % en 2011. Cette rentabilité est d’autant plus convaincante qu’elle va de pair avec une progression du prix des parts (de l’ordre de + 5 % en 2010).
Néanmoins, comme le rappelle Serge Blanc,
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter