Élisa Oudin
Placements anticriseN’oubliez pas l’épargne logement
Un temps négligé, le PEL a de nouveau sa place dans la panoplie de base de l’épargnant, tant pour les garanties qu’il offre (épargne sécurisée et récupérable en franchise d’impôt au bout de quatre ans), que pour sa rémunération redevenue attractive (2,5 %) et les possibilités qu’il ouvre en cas d’emprunt immobilier.
Réformé depuis le 1er mars 2011, le PEL (Plan d’épargne logement) est aujourd’hui moins avantageux qu’il ne l’était, du point de vue fiscal. Le gouvernement a en effet profité de la refonte de l’épargne logement pour ponctionner les prélèvements sociaux sur les intérêts du PEL chaque année et non plus à la clôture du plan comme c’était le cas auparavant (exception faite des PEL détenus depuis plus de dix ans). Autre restriction, le nouveau PEL ne finance plus que la résidence principale (ou ce qui y a trait : parking, parts de SCPI d’habitation, etc.). Et la prime d’État est réduite de 1 525 à 1 000 € si le logement acheté n’est pas énergétiquement performant (logement vert).
Par ailleurs, un décret (publié le 26 février 2011) a précisé que le prêt (minimum 5 000 €) associé au PEL ne pouvait « être consenti au-delà d’un délai de cinq ans à compter de l’arrivée à terme du plan ». Passé ce délai, le PEL se transforme en livret ordinaire.
Il n’empêche que le PEL, garanti par l’État, garde beaucoup d’atouts en cette
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