
Élisa Oudin
Premier geste en temps de crise : faire le plein des comptes sur livret réglementés (livret A, LDD, LEP, etc.). C’est le meilleur moyen de profiter d’une épargne nette de fiscalité (y compris de prélèvements sociaux), exempte de frais, parfaitement liquide et garantie par l’État.
Ce n’est pas un hasard si à chaque crise financière, les encours du livret A s’envolent. L’été dernier, entre fin juin et fin août, en pleine tourmente boursière, la collecte a bondi de plus de cinq milliards d’euros. Et sur l’ensemble de l’année 2011, elle devrait battre les records enregistrés après le krach de 2008. En ces temps agités, le livret A, totalement liquide (on peut récupérer son épargne à tout moment) et sans frais, a toutes les raisons de rassurer le particulier en quête de sécurité pour son épargne.
Accessible dans tous les réseaux bancaires et ouvert à tous dès la naissance (on ne peut détenir plus d’un livret par personne mais chaque membre d’une même famille peut avoir le sien), ce compte sur livret réglementé, au capital garanti par l’État, permet de faire fructifier jusqu’à 15 300 € de dépôts en franchise complète d’impôts, y compris de prélèvements sociaux.
Un argument de poids à l’heure où ces derniers (13,5 % depuis le 1er octobre 2011), dus sur les revenus de la plupart des placements financiers, constituent l’une des
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Élisa Oudin
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