Élisa Oudin
Placements anticriseConservez votre assurance vie en euros
Quoique touchés de pleine fouet par la crise obligataire, les contrats en euros, même moins rémunérateurs aujourd’hui qu’hier, offrent toujours une sécurité appréciable et une fiscalité avantageuse.
Le marché de l’assurance vie, qui n’a pas été épargné par la crise financière de ces derniers mois, affiche une collecte en berne (-11 % à fin septembre 2011) et des rachats en très forte progression (+ 19 %). Et ce ne sont pas les rendements annoncés pour l’exercice 2011 sur les fonds en euros (ils devraient avoisiner 3,1 % en moyenne) qui risquent d’inverser immédiatement cette tendance. « On avait déjà constaté le même phénomène en 2008 après la faillite de Lehman Brothers, tempère Philippe Crevel, économiste, secrétaire général du Cercle des épargnants. Les banques, qui rencontrent des difficultés pour se financer sur le marché interbancaire et doivent, par ailleurs, s’adapter au plus vite aux nouvelles exigences réglementaires de Bâle III, sont à la recherche de liquidités et poussent leurs clients en quête de sécurité vers les livrets bancaires, un mouvement qui se fait pour l’essentiel au détriment de l’assurance vie ».
Les épargnants ont-ils raison de les écouter et de se détourner de ce placement ? Pas forcément. Incontestablement, l’âge d’or de l’assurance vie est terminé. Plus de dix ans durant, ce placement a permis au souscripteur de bénéficier d’un placement à la fois
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