Laurence Delain-David
Pierre-papierFaut-il encore souscrire ?
À l’heure où le livret A ne rapporte plus qu’1 % l'an et les contrats d’assurance vie en euros moins de 3 % en moyenne, la tentation peut être grande de se tourner vers les Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), un investissement mutualisé dont le rendement annuel avoisine encore les 5 %. Mais attention, le pari est plus risqué qu’il n’y paraît.
Où trouver de la performance sans prise de risque excessive dans un environnement financier doublement plombé par les incertitudes boursières et la faiblesse des taux ? « En souscrivant des parts de SCPI ! », vous répondront sans l’ombre d’une hésitation nombre de conseillers patrimoniaux, chiffres à l’appui.
10 ans d’embellie
Il est vrai qu’au vu des résultats qu’il dégage depuis plus de dix ans, ce placement a, de prime abord, toutes les raisons de convaincre. Rares – voire inexistantes ! – sont les classes d’actifs qui offrent à la fois un tel niveau de rentabilité et de protection du capital. Fin 2013, les SCPI classiques (investies en bureaux et fonds de commerces) affichaient un rendement net moyen de 5,13 %. Ce taux, qui reflète le montant des revenus versés aux adhérents rapporté au prix moyen des parts de SCPI, est allé de pair avec une légère progression de ce dernier (+ 0,66 %). Et même si elle tend à s’éroder de quelques points de base, la rentabilité 2014 (qui ne sera connue que fin février-début mars) devrait encore faire
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