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Elsa Abdoun
Au début de l’été, un rapport confirmait les méfaits des pesticides sur la santé. Heureusement, nos analyses sur de nouveaux « labels » montrent qu’il est possible de réduire votre exposition.
Le constat est amer. « Le plan de réduction des pesticides est un échec cuisant », lâche François Dedieu, sociologue à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Alors que le plan Écophyto, issu du Grenelle de l’environnement, prévoyait une baisse de 50 % de leur usage entre 2008 et 2018, les ventes des produits phytosanitaires de synthèse semblent avoir globalement stagné. Celles des pesticides d’origine naturelle ou mimant les effets de substances naturelles ont doublé. Et encore, les volumes ne font pas tout, car une partie des solutions employées aujourd’hui s’avèrent, à volume égal, plus puissantes – et donc potentiellement plus néfastes – que celles que l’on répandait il y a 10 ans.
La volonté de diviser par deux le recours aux pesticides se justifiait pourtant : « L’impact de ces produits, qui, par définition, agissent sur les organismes vivants, la santé humaine (applicateurs et consommateurs) et l’environnement, apparaît au cœur des préoccupations sociétales »,
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Elsa Abdoun
Domitille Vey
Rédactrice technique
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