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Florence Humbert
Privées ou publiques, les structures d’aide à domicile pour les personnes âgées ont le plus grand mal à remplir leur mission, faute de financement. La qualité des services se révèle très hétérogène et le pire côtoie le meilleur.
Depuis des décennies, les pouvoirs publics encouragent le maintien à domicile des personnes âgées. Sans doute au nom d’un intérêt bien compris, car cette solution coûte moins cher aux finances du pays que l’hébergement en maison de retraite. Même si les aides financières (APA-allocation personnalisée d’autonomie, réduction ou crédit d’impôt de 50 % des sommes versées pour des prestations de services) consenties aux personnes qui restent chez elles semblent plus généreuses que pour les résidents des Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).
Une orientation d’autant mieux perçue que la plupart des seniors souhaitent demeurer chez eux. La rupture d’un déménagement, la perte des repères quotidiens créent souvent un choc psychologique qui aggrave la dépendance. Pourtant, le maintien à domicile peut vite devenir problématique lorsque les aides ponctuelles ne suffisent plus : inadaptation des logements, perte d’autonomie, médicalisation croissante de l’assistance, etc., sont autant de nouveaux obstacles qu’il faut affronter. La prise en charge des actes de la vie quotidienne (aides à la toilette, lever, ménage, courses, préparation des
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Florence Humbert
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