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Micaëlla Moran
Oser parler du prix élevé de l'hébergement et proposer des pistes pour le réduire. Aborder la question de la « prise en soin » et demander de l'améliorer. Tels sont les principaux mérites d'un récent rapport.
«L'important c'est qu'on a ouvert le débat sur les investissements des maisons de retraite », se réjouit Paulette Guinchard, coprésidente et rapporteur de la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale (MECSS) (1). Les personnes âgées sont, à l'heure actuelle, les seules à payer les amortissements des investissements réalisés pour elles, à la différence des usagers d'équipements collectifs tels que les crèches, les pensionnats, les terrains de sport, etc. Résultat : dans une maison de retraite où le prix de la journée est de 58,57 ?, les frais financiers liés à la construction (amortissements et intérêts des emprunts) s'élèvent à 14,32 euro, soit le quart de la facture acquittée par le résident ! Une situation anormale aux yeux de la mission, qui souligne aussi qu'il serait possible de diminuer le coût d'hébergement en étendant la récupération de la TVA à tous les établissements. Aujourd'hui, seuls ceux qui sont gérés par les centres communaux d'action sociale et les structures commerciales en bénéficient. Une politique dynamique « d'aide à la pierre » pourrait également le faire baisser.
Au conseil général des Vosges, on a montré, chiffres à
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