Micaëlla Moran
Personnes âgéesLes aléas de l'Apa
Sur le papier, l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa) a tout pour séduire. Dans les faits, sa mise en place se révèle parfois complexe.
Pour les personnes âgées dépendantes, 2002 est l'année de tous les changements. Les réformes se bousculent au portillon : mise en place de l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa) pour remplacer la prestation spécifique dépendance (PSD); réforme de la tarification des établissements d'hébergement; passage aux 35 heures dans ce secteur... Autant de décisions nouvelles et complexes à appliquer simultanément engendrent quelques problèmes.Message reçu cinq sur cinq par les familles. Les campagnes d'information ayant porté leur fruit, les dépôts de dossiers affluent dans les conseils généraux. Revers de la médaille, inondés de demandes, ceux-ci peinent à faire face. Au rythme de 80 demandes par jour dans certains départements, le volume à examiner restait important début avril. Dans d'autres, on notait une légère décrue, passant de 150 dossiers à 120 par jour. Au final, c'est l'embouteillage, avec de gros retards dans les décisions d'attribution. Si la partie administrative du dossier ne pose guère de problème, le volet sociomédical est en revanche lourd à gérer. Particulièrement pour les personnes à domicile. Évaluer la perte d'autonomie de chacun, établir son plan d'aide (soins, services, aides techniques nécessaires...) et rassurer les familles angoissées, cela prend du temps. Même renforcées, les équipes
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