Laurence Delain-David
PEPLe retour ?
Quelque peu tombé dans les oubliettes des réseaux bancaires après avoir connu des niveaux historiques de collecte au début des années quatre-vingt-dix (plus de 16,7 milliards d'euros pour la seule année 1990, date de son lancement par le gouvernement), le plan d'épargne populaire serait-il en passe de connaître une nouvelle jeunesse ?
A l'heure où la Bourse continue de susciter la méfiance des épargnants échaudés par trois ans de crise sévère, le Pep, ce placement totalement défiscalisé, garanti et, dans la plupart des cas, sans frais, a toutes les raisons d'attirer à nouveau les souscripteurs. «Sur les cinq premiers mois de l'année, notre collecte équivalait déjà à celle de l'ensemble de l'année 2002», indique-t-on au Crédit agricole, leader du secteur avec 50 % de parts de marché.Certes, les taux actuellement proposés sur ces produits de long terme (huit à dix ans) n'ont rien de mirobolants (moins de 4 % en moyenne avant prélèvements sociaux), surtout si on les compare aux taux servis sur les premières générations de Pep bancaires (jusqu'à 9 %, voire plus). Mais, depuis le début des années quatre-vingt-dix, la donne a bien changé. «Dans le contexte actuel de baisse historique des taux courts, comme des taux longs (passés au premier semestre 2003 sous la barre des 4 %), le niveau de rémunération des Pep bancaires redevient concurrentiel», affirme un banquier. Ce n'était pas le cas il y a deux ans, lorsqu'au
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