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Anne-Sophie Stamane
Désigner un médecin traitant et le consulter en priorité conditionne le remboursement par l’Assurance maladie. Mais en trouver un vire au casse-tête : plus de la moitié des généralistes refusent les nouveaux patients.
Devant les difficultés de la population à dénicher un médecin référent, l’UFC-Que Choisir a réévalué le nombre de généralistes acceptant ou refusant les nouveaux patients (1). Les résultats sont consternants. Depuis la dernière édition de notre enquête, réalisée par nos bénévoles, qui ont sollicité par téléphone les praticiens de leur secteur en se présentant comme nouveaux arrivants dans la région, la part de refus est passée de 44 % à 51,5 %. Une barre symbolique a été franchie, avec plus de la moitié des généralistes contactés qui déclinent désormais d’emblée toute demande. Encore n’avons-nous pas inclus dans ce total les 6,5 % qui disent non, mais orientent vers un confrère du même cabinet. Ni les 9 % qui, à l’inverse, donnent un accord de principe restant à concrétiser. In fine, nos chiffres confirment ceux publiés en mai dernier par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).
Celle-ci estime à 65 % le nombre de docteurs amenés à rejeter tout suivi médical, contre 53 % en 2019. A contrario, 33 % des généralistes joints par l’UFC y ont tout de suite consenti. Ils étaient 47 % en 2019. Un oui qui, parfois, ne vient qu’après une
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Anne-Sophie Stamane
Isabelle Bourcier
Observatoire de la consommation
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