Fabrice Pouliquen
Peintures anti-chaleurUne bonne idée pour rester au frais ?
Le « cool roofing » plutôt qu’un climatiseur ? Pour adapter les logements aux vagues de chaleur actuelles et à venir, des entreprises proposent des peintures spéciales, qui repoussent la majeure partie des rayons solaires qu’elles reçoivent. Comment ça marche ? Est-ce vraiment efficace ?
Le changement climatique et l’impératif d’adapter nos bâtiments aux vagues de chaleur ne remettent pas seulement au goût du jour les volets battants passés de mode ces dernières décennies. « On redécouvre aussi le rôle de l’albédo », affirme Benoît Quertier en nous faisant grimper sur le toit plat d’un immeuble de la rue d’Eupatoria, à Paris. La teinte du revêtement, d’un blanc éclatant, détonne avec celles des bâtiments voisins.
Le chef du service patrimoine de Paris Habitat, bailleur social de la métropole, a fait apposer cette peinture avant l’été 2022 pour tester son pouvoir rafraîchissant sur les logements du dernier étage, les plus exposés à la chaleur. On s’intéresse là à l’albédo, la part de rayonnements solaires qu’une surface est capable de renvoyer. Les surfaces sombres, comme le bitume, ont un albédo proche de zéro. À l’inverse, les peintures réflectives réfléchissent 90 % des rayonnements solaires qu’elles reçoivent.
De la Nasa au confort thermique des bâtiments
Le principe n’a
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter