Laurence Delain-David
PEAFaut-il encore souscrire ?
À partir du 1er janvier 2005, nombre de détenteurs de plans d'épargne en actions (PEA) seront directement touchés par la disparition de l'avoir fiscal. Pourtant, même privé de ce bonus, le PEA reste un bon moyen pour profiter d'une reprise espérée des marchés.
Placement vedette de la fin des années quatre-vingt-dix (le nombre de plans d'épargne en actions est passé de 2,9 millions fin 1997 à 6,44 fin 2000, l'encours bondissant sur cette même période de 40,4 à 99,5 milliards d'euros), le PEA fait aujourd'hui grise mine. Sur l'ensemble de l'année 2003, le nombre de plans ouverts n'a progressé que de 0,4% (contre + 3,2% en 2002 et encore + 11,5% en 2001) pour s'établir à 7,398 millions, ce qui représente un encours total de 84,1 milliards d'euros, soit une baisse de 15% par rapport à son point haut atteint en 2000.
La crise boursière est évidemment largement en cause. Majoritairement investis en actions, les PEA ont subi de plein fouet les conséquences du retournement du marché, l'ensemble des fonds éligibles au PEA affichant fin 2002 une perte moyenne de plus de 29%. Certes, en 2003, la situation s'est sensiblement améliorée.«La performance moyenne des 695 fonds répertoriés dans notre base s'est établie à + 16,75%, les meilleurs fonds PEA franchissant la barre des + 60%», note-t-on chez Standard&Poors, société spécialisée dans la notation des fonds communs de placement.
> Mais cette embellie
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