Arnaud de Blauwe
Parkings publicsRevenus privés
La tarification des parcs de stationnement, mal perçue par les automobilistes, est une affaire plutôt rentable pour les mairies et les groupes privés présents sur ce marché.
Marre de payer pour stationner ! Telle est la complainte de nombreux automobilistes, qu’ils laissent leur voiture dans la rue (horodateurs) ou dans un ouvrage dédié au stationnement (parc souterrain, de surface, en élévation). D’ailleurs, nous nous soustrayons facilement à cette obligation. À Paris, on estime que seul un usager sur dix alimente l’horodateur. Et ce n’est pas le passage de 11 à 17 € des amendes pour leur non-paiement qui devrait mettre fin à cette situation. Avec des tarifs horaires qui varient de 1,20 à 3,60 € selon les zones, le calcul est vite fait : risquer d’être verbalisé n’est pas un pari perdant.
Contrats juteux
Au moins, avec les parkings publics, on n’a pas d’autre choix que de passer à la caisse pour en sortir ! « Le coût du stationnement est pour une ville le moyen de réguler la circulation, explique Michèle Salvadoretti, directrice générale de QPark France. Si on veut dissuader les habitants de venir en voiture, il faut appliquer des tarifs élevés. La solution n’est envisageable que si des alternatives, tel un réseau de transports en commun dense, existent. » Vertueux et profitable : d’après la Fédération nationale des métiers du stationnement, les quelque 1,3 million de places payantes (en voirie ou en parcs) de l’Hexagone brassent un chiffre
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