Pannes automobilesTrès chère électronique

Peu passionné par l’automobile, Jean-Marie utilise toutefois régulièrement sa Renault Megane, et il en est même content. Jusqu’à ce jour d’août 2023, où une panne va assombrir ses vacances en Bourgogne. Aujourd’hui, rares sont les automobilistes à avoir maille à partir avec un joint de culasse capricieux. En dehors de l’entretien courant, exit le mécanicien en bleu de travail recouvert de cambouis. Place à la blouse blanche et à l’ordinateur ! C’est ce genre de réparateur que Jean-Marie espère trouver dans le garage d’Auxerre (89) où il apporte sa voiture, rendue inutilisable à cause d’un manque de puissance (allure bridée à 80 km/h) et d’un voyant « boîte de vitesses » allumé. Mais « l’électronicien automobile » est en congé, ce qui oblige Jean-Marie à louer un véhicule et à venir reprendre sa Megane trois jours plus tard, réparée.

Enfin, réparée, si l’on peut dire ! Car le chef d’atelier lui annonce qu’« il n’y a aucun problème »… Notre témoin doit toutefois s’acquitter de 190 € pour la recherche de panne, avant de repartir un peu fébrile à l’idée de rencontrer de nouveau le dysfonctionnement.

La prise OBD voit tout

Selon notre enquête fiabilité automobile de 2024, les soucis liés à l’électronique représentent chaque année environ