Yves Martin
Pannes autoDes rongeurs sous le capot
Rongeurs et petits carnassiers peuvent être à l’origine de pannes souvent coûteuses et à la charge de l’automobiliste.
Manque de puissance du moteur, ratés, démarrage impossible, fuite de liquides… une liste non exhaustive des pannes qui peuvent avoir pour origine un petit animal. Fouines, rats ou mulots sont en effet friands des pièces en caoutchouc (canalisations, câbles électriques…) de nos voitures. Ce phénomène bien connu concerne toutes les marques. En début d’année, le quotidien régional Le Républicain lorrain rapportait que Pascale, de Laxou en Meurthe-et-Moselle, avait vu les témoins d’alerte de sa Nissan s’allumer un à un parce qu’une bête s’était acharnée sur les fils électriques. Autre cas, celui d’un habitant de Montgeron, dans l’Essonne, propriétaire d’une Skoda Fabia dont le faisceau électrique avait été dévoré. Pour la réparation, un premier garagiste lui a établi un devis de… 8 300 euros ! Heureusement, un second a trouvé une solution moins coûteuse. Quant à l’internaute Pgpombal, il ne paiera rien pour le changement des durits de son Opel Zafira mangées par un rongeur. Un automobiliste chanceux, car ce type de désagrément n’est en principe pas pris en charge par le constructeur. Nous nous sommes procuré une « information technique produit » de Volkswagen qui le confirme : « Les dommages consécutifs à des morsures de fouines ne relèvent pas de la garantie. »
Mais pourquoi rongeurs et
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