
Elsa Casalegno
Au lieu d’avouer qu’il ne peut enrayer l’inflation, le ministre de l’Économie accuse l’UFC-Que Choisir d’utiliser une « méthodologie malhonnête ». Notre réponse.
Gouvernement et enseignes de la grande distribution multiplient les déclarations afin de prouver qu’ils luttent contre l’inflation, mais parfois moyennant quelques arrangements avec les chiffres. Détecter ces approximations nécessite de réaliser des relevés de prix à grande échelle. Impossible, pour le consommateur, de mener cette tâche… Il doit croire les ministres sur parole. L’UFC-Que Choisir, en revanche, est en mesure de vérifier les chiffres des effets du « Trimestre anti-inflation » avancés par le ministère de l’Économie, au risque de contrarier sa communication.
Tout a débuté par une déclaration d’Olivia Grégoire, la ministre déléguée au Commerce. Dès décembre 2022, elle avait lancé l’idée d’un panier anti-inflation constitué de 50 produits indispensables, avant de reculer face au refus des grandes surfaces de se voir imposer une liste restreinte d’aliments (plutôt vertueuse sur le plan nutritionnel). Elles préféraient avoir la main sur le contenu du panier, afin d’y glisser leurs marques de distributeurs (MDD), ce qu’elles ont obtenu en échange d’un vague engagement de vendre ces articles anti-inflation au prix « le plus bas possible ». Nouveau nom de l’opération : le
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Elsa Casalegno
La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir
Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus