
Ivan Logvenoff
Les fleurs venues d’Équateur, du Kenya ou des Pays-Bas se sont imposées en raison de leurs prix bas, de leur disponibilité et de leur qualité. Les clients ne peuvent cependant pas faire de choix éclairé faute d’étiquetage.
« Les horticulteurs du Var, ni même de France, ne pourraient répondre seuls à la demande du marché hexagonal », admet Gilles Rus, directeur de la Société d’intérêt collectif agricole (Sica) du marché aux fleurs d’Hyères. Ainsi, plus de 8 fleurs coupées sur 10 sont importées, selon la filière et le ministère de l’Agriculture (1). Si les Pays-Bas représentent plus de la moitié de ces volumes, le Kenya et l’Équateur prennent de plus en plus de place. En particulier, de novembre à mars, dès que les coûts de chauffage des serres rendent la fleur tricolore peu attractive. Or, entre les fêtes de fin d’année et la Saint-Valentin, les pics de ventes sont plutôt hivernaux… « Nous achetons des fleurs quand nous restons chez nous, c’est-à-dire lorsqu’il fait plus froid », note Gilles Rus. Alors que la production nationale suit un calendrier exactement inverse (lire aussi l’encadré ci-dessous) : sans chauffage, la plupart des espèces atteignent leur pic de production entre mars et juin, ou entre septembre et novembre. Pour Marc Long, président de la Sica, c’est à la fin des années 1990 que la concurrence internationale a dévoilé les faiblesses de l’horticulture française. « Jusque-là, on vivait très
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