ENQUÊTE

Ordures ménagèresN'en jetez plus !

Dix ans après la loi qui imposait de les réduire, les ordures ménagères continuent à augmenter, les coûts d'élimination aussi. Le changement de cap s'impose.

Treize juillet 1992. La loi sur les déchets se fixe une échéance: 2002. Et des objectifs précis. Elle se donne dix ans pour supprimer les décharges brutes d'ordures ménagères et inscrit la réduction à la source, autrement dit la diminution de la quantité de déchets, au rang des priorités absolues. Elle impose la mise en place d'une redevance spéciale auprès des commerçants, artisans, professions libérales, administrations et PME. L'enlèvement de leurs détritus, jusque-là payé par les ménages à travers les impôts locaux, leur sera facturé.1992-2002, dix ans, l'heure du bilan. Les décharges? Au moment où la loi paraît, 55 % des ordures ménagères collectées y vont. Dix ans plus tard, 50 % y atterrissent encore. Et Marseille, deuxième ville de France, jette encore ses ordures à l'ancienne, en toute désinvolture, dans une décharge qui n'a jamais été autorisée, sans encourir pour l'instant la moindre sanction financière. Montpellier, la moderne, ne fait guère mieux, Saint-Étienne et Tours non plus. La réduction des tonnages de déchets ? En 1992, la production atteignait 345 kg par personne et par an. Depuis, elle augmente de 1,3 % chaque année, la barre des 370 kg par habitant et par an est franchie. La redevance spéciale? Seulement 3 % des communes l'appliquent. À

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Élisabeth Chesnais

Élisabeth Chesnais

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