Arnaud de Blauwe
Offres de servicesPassages en force
Sociétés de crédit, opérateurs de téléphonie ou de télévision... : pour placer leurs offres, coûte que coûte, les prestataires de services savent habilement forcer la main du consommateur.
La révolte des consommateurs ! Ils sont de plus en plus nombreux - leur courrier le prouve - à être agacés par les méthodes, en plein boum, visant à leur forcer la main pour souscrire un service qu'ils ne souhaitent pas vraiment. Et, si les prestataires, adeptes de ces pratiques, se targuent de rester dans l'espace défini par la loi, ils n'en mordent pas moins les limites... quand ils ne les dépassent pas, parfois (vente forcée) ! Au bout du compte, le résultat est toujours le même : un consommateur qui se retrouve engagé sans avoir donné de vrai consentement.
Appelons-le Serge. Il a travaillé pour Cofinoga et raconte aujourd'hui les méthodes employées par cette société de crédit pour vendre, par téléphone essentiellement (1), un Plan protection accident. Une assurance qui couvre le souscripteur et sa famille (décès, invalidité absolue et définitive...) contre les risques de la vie courante moyennant une cotisation de 4 à 40 euros par mois selon la formule choisie. Un produit qui est proposé aux clients Cofinoga, société qui gère aussi plusieurs cartes d'enseignes (Galeries Lafayette, BHV, Mr Bricolage...). Serge décrit le mécanisme mis en place pour placer un maximum de contrats : «L'assurance proposée n'a
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