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Élisa Oudin
Pressions financières, course à la rentabilité, conflits d’intérêts : certains notaires ne résistent pas à la tentation. Des petits travers aux grandes turpitudes, présentation des principaux dérapages possibles et conseils pour vous en protéger.
Officier public, le notaire inspire a priori confiance. Son rôle consiste précisément à sécuriser les actes (vente, donation, succession, etc.) : en apposant sa signature, il atteste la conformité des documents et les rend nettement plus difficiles à attaquer. De fait, on aimerait vraiment pouvoir se fier à son expertise les yeux fermés. Pourtant, les nombreux témoignages reçus par Que Choisir entre juin et septembre derniers révèlent des pratiques peu propices à inspirer ce sentiment : négligences répétées, défaut de dialogue ou de conseil, conflits d’intérêts, sans compter des délais interminables… Et la crise liée à la pandémie de Covid-19 n’a probablement pas facilité la tâche des offices notariaux. Depuis le premier confinement, en mars 2020, la durée de traitement des dossiers semble s’être allongée dans de nombreuses études. Le Conseil supérieur du notariat (CSN), pour sa part, relativise nettement le nombre de réclamation : selon lui, on en compterait moins de 0,3 pour 100 actes.
Levons tout de suite un doute. Il ne s’agit pas de dire ou de sous-entendre que tous les notaires, associés ou salariés, sont de mauvais professionnels.
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Élisa Oudin
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