
Élisa Oudin
La médiatisation des déboires rencontrés par de nombreux propriétaires de semaines de vacances en temps partagé (time share) inspire escrocs ou spéculateurs. Quelles sont leurs méthodes et comment se protéger.
Le malheur des uns donne des idées aux autres... Pour certains vacanciers, le temps partagé n’a pas tenu ses promesses : charges qui explosent, marché de la revente anémié, possibilités d’échanges réduites... Beaucoup sont alors tentés de se débarrasser de leurs encombrantes semaines. D’où l’idée de certains de tirer profit de tous ces propriétaires en quête d’acheteurs. De la véritable arnaque au non-respect du statut des associés, les pièges ne manquent pas pour les multipropriétaires en possession de parts.
« Société financière dispose d’un riche client pour reprendre semaines à bon prix... » C’est, en résumé, l’offre mijotée par quelques sociétés pour piéger les multipropriétaires. Démarchage par téléphone, sociétés immatriculées dans un paradis fiscal, fausses identités, demande de photocopie de relevé d’identité bancaire (Rib)... Toute la panoplie de l’escroc est là. « J’ai été contactée, début avril, par téléphone par un certain M. Gildas de la société Strategy & Connection S.L., installée à Ténérife (Espagne). Celui-ci m’a dit avoir un client qui souhaitait racheter mes deux semaines pour 31 000 € », raconte la propriétaire de
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Élisa Oudin
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