Cédric Morin
Monnaies alternativesLes virtuelles et les vertueuses
Côté pile, Bitcoin, une monnaie virtuelle aux ambitions spéculatives qui s’épanouit sur le Net. Côté face, des monnaies locales à vocation solidaire destinées à faciliter les échanges de biens et de services entre les citoyens : toute monnaie a son revers.
Bitcoin ?
Que se cache-t-il sous cette appellation qui inquiète les autorités policières et financières ? Il s’agit d’une monnaie électronique développée à partir de 2009 qui peut être utilisée comme une devise monétaire et comme moyen de paiement. Elle peut s’échanger contre des dollars ou des euros et permet de régler ses achats sur Internet ou chez les commerçants qui les acceptent. Un certain mystère règne autour de son inventeur, un japonais du nom de Satoshi Nakamoto, pseudonyme qui peut tout aussi bien dissimuler un groupe de personnes à l’origine du projet. L’objectif revendiqué de Bitcoin était de créer une devise indépendante des banques centrales et non contrôlée par les États. Une manière d’échapper à la « planche à billets » que les promoteurs de Bitcoin identifient comme l’un des principaux responsables des crises financières et économiques récentes. De fait, les Bitcoins s’affranchissent des règles classiques qui s’appliquent aux systèmes bancaires. C’est un logiciel au fonctionnement complexe qui gère l’émission progressive jusqu’en 2035 des Bitcoins dont le nombre est plafonné à 21 millions (fin 2013, 11,5 millions
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