Laurence Delain-David
MicrocréditSmall is beautiful !*
Bien qu'encore assez marginal, le microcrédit représente, pour les personnes en situation précaire qui, faute de revenus suffisants, ne peuvent accéder à un prêt bancaire classique, un moyen de rebondir.
Une fois de plus, la « Semaine du microcrédit » qui s'est déroulée du 3 au 7 juin dernier, a connu un franc succès. Des milliers de contacts ont été pris à l'occasion de ce rendez-vous annuel instauré en 2005 par l'Adie (Association pour le développement de l'initiative économique). Destinée à encourager les demandeurs d'emploi et autres allocataires de revenus d'insertion à prendre un nouveau départ professionnel à l'aide du microcrédit, cette manifestation réunit des dizaines de forums et « portes ouvertes » sur toute la France.
L'an dernier, quelques 35 000 personnes s'y étaient rendues, 7 500 d'entre elles avec un projet de création d'entreprise en main. « N'oublions pas que notre pays compte douze millions de personnes en situation précaire et que sur 321000 entreprises créées en 2007, 42 % l'ont été par des chômeurs, soit quatre fois plus qu'en 2002 », rappelle-t-on à l'Adie.
L'Adie, un rôle moteur
Fondée par Maria Nowak en 1989, l'Association pour le développement de l'initiative économique fait partie des pionniers du développement du microcrédit en France. Son action est directement inspirée du modèle de la Grameen Bank (banque rurale) initiée il y a plus de trente ans par le désormais célèbre « banquier des pauvres », Muhammad
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