Élisa Oudin
Meubles made in FranceLes promesses sont-elles tenues ?
Le made in France séduit de plus en plus de consommateurs, y compris pour l’ameublement. Mais derrière une origine commune revendiquée se cachent des pratiques encore très variables.
Les Français ne dominent plus, depuis un bon moment déjà, le marché de l’ameublement. De 70 à 80 % des meubles commercialisés (hors cuisine) dans notre pays sont aujourd’hui confectionnés à l’étranger, principalement en Chine, en Malaisie, en Pologne, en Allemagne… Il est vrai que la prise en compte d’Ikea dans ces chiffres pèse lourd. L’enseigne suédoise, qui occupe la deuxième place de la distribution française de meubles (elle est redescendue d’un cran depuis le rachat de Conforama par But) ne vend quasiment pas de mobilier français. Pour autant, la situation est paradoxale. En effet, alors qu’au cours de ces 20 dernières années les ménages n’ont jamais consacré autant de temps et d’argent à s’occuper de leur intérieur, le nombre des industriels nationaux n’a cessé de chuter dans ce secteur. Entre 30 et 40 au début des années 2000, ils ne sont désormais plus qu’une douzaine : Ligne Roset, Roche Bobois, Gautier, Parisot, Sofamo, Dasras, Drugeot et Alsapan, ainsi que Pole Position, Home Spirit et OPS, trois professionnels du canapé. À cette liste, on peut ajouter les marques centrées sur le mobilier de jardin, Fermob et Lafuma.
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