Arnaud de Blauwe
MeublesArnaques sur canapé
Des vendeurs sans scrupules s'installent temporairement en périphérie des villes et proposent à des consommateurs, démarchés par téléphone, des rabais trop beaux pour être vrais.
Pour vendre canapés, fauteuils et autres lits, la technique est désormais bien rodée. Des sociétés, qui exercent sous différentes marques commerciales (King salons, Comptoir de l'ameublement, Salons et traditions, Confort Deco...), s'installent en périphérie de ville et signent un bail de deux à six mois au grand maximum (bail précaire) pour occuper un espace de vente laissé vacant. Mais avant de disparaître, pour aller renaître ailleurs, ces structures « nomades » démarchent les habitants de la région en leur faisant miroiter un cadeau à venir retirer dans leurs murs - en fait, des babioles de quelques euros. Le piège se referme dès lors sur les consommateurs qui se sont déplacés. La suite, c'est Sophie Bresny, alors inspectrice à la Direction départementale de la répression des fraudes de la Marne, qui la raconte. « Quand vous arrivez dans le magasin, les prix sont en général affichés. Ils sont astronomiques puisque vous trouvez des canapés de qualité standard à 10 000 euros. Mais le vendeur vous fait immanquablement bénéficier d'importantes remises. Le prix va descendre, par exemple, jusqu'à 2 000 euros (ce qui reste élevé pour ce genre de canapé, ndlr). C'est de la publicité mensongère car le montant indiqué sur les meubles ne
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